Une augmentation moyenne du prix du paquet d’un euro au 1er janvier : on y va directement à la lumière de la confirmation de Gérald Darmanin, au cœur du mois d’août, et surtout des informations qui ont filtré du séminaire gouvernemental de rentrée.
Tout amène à penser qu’un premier arbitrage au plus haut niveau a porté sur le paquet à 10 euros « en 3 ans ». Quant au deuxième arbitrage, il concerne l’importance « du premier palier ».
Agnès Buzyn souhaite que « la première marche soit forte ». Elle a besoin de visibilité (une mesure
tabac le permet toujours, quelle que soit son efficacité réelle) et elle est appelée à compter dans le dispositif gouvernemental : la ministre des Solidarités et de la Santé va devoir mener à bien la mise en place d’un « système universel de retraite » l’année prochaine.
Nous sommes partis pour une première étape à 1 euro, en 2018.
Et chacun de faire ses calculs. Et certains de se rappeler ce qui s’était passé en 2003-2004.
Et d’autres, péchant par naïveté feinte ou réelle, de s’étonner que l’on ne parle plus d’harmonisation européenne ou de mise en place d’un vrai plan de lutte contre le marché parallèle : sujets trop compliqués que cela.
Y aura-t-il un vrai débat lors de la discussion parlementaire sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) en octobre ? Entre une majorité parlementaire aussi inexpérimentée que caporalisée et « des oppositions » complètement muettes sur le sujet.
Reste la vigueur de la réaction des buralistes – frontaliers, en particulier – sur le terrain.
Source : Le monde du tabac