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Tuer la cigarette électronique au nom de la morale

Tuer la cigarette électronique au nom de la morale

Jean-François Etter, professeur à l'Institut de santé globale de l'Université de Genève, dénonce l’attitude de certains leaders d’opinion contraire aux intérêts de la santé publique !

La cigarette électronique pourrait contribuer de manière très significative à la baisse des cancers et donc diminuer le nombre de morts directement liés au tabac. Mais faut-il encore que les pouvoirs publics et les lobbies de la santé cessent de « lui chercher la petite bête ».

En quel honneur, ces leaders, ces spécialistes et ces pouvoirs publics bloquent-ils la situation alors que tout donne raison à l’ecig ?
Au nom de quoi ? de la Morale ? Oui, on en est là.
Avec sept millions de vapoteurs en Europe, dont un million et demi en France et un marché qui progresse de 15% par mois, il est clair que personne ne peut rester insensible à cette manne potentielle ?

L’Union européenne continue de freiner l’accès à la cigarette électronique :

• La concentration des eliquides en nicotine est limitée à 20 mg / ml alors que pour qu’un gros fumeur devienne totalement un vapoteur, selon M. Etter s’est un dosage insuffisant pour grand nombre d’entre eux qui risquent par conséquent de repartir vers le tabac. « le plafond de 20 mg / ml fixé par Bruxelles est une pure fantaisie. »

• Interdire la cigarette électronique dans les lieux publics comme en France. Pourquoi ? La vapeur ne dégage aucune odeur, il n’y a pas de cendre sur le sol, pas de mégot à jeter et rien ne prouve qu’il existe du vapotage passif.

• Certains pays voudraient même la classer dans les médicaments, autant dire limiter son accès à une certaine catégorie de personnes qui n’iront pas faire la queue en pharmacie pour choisir entre deux produits. Alors qu’aujourd’hui le vapoteur peut encore se faire plaisir avec une multitude d’arômes, qu’il peut tester en boutique.

Dans son article paru dans Le Devoir, Christian Rioux nous rappelle que le récent rapport demandé par la ministre française de la santé, Marisol Touraine, concluait que la cigarette électronique ne présente pas de dangers significatifs. Faut-il le redire encore et encore ou devrait-on préciser, il n’y a pas de dangers significatifs pour le consommateur mais le plus grand danger est pour les firmes de tabac qui voient leurs ventes diminuer depuis la mise sur le marché de la cigarette électronique. Ce rapport pointe aussi le danger qu’elle puisse être une passerelle vers le tabac. Jean-François Etter le rappelle « C’est le genre d’affirmations qui n’a aucun fondement scientifique… Il n’y a aucune preuve… ».
Selon M. Etter, c’est l’inverse qui va se produire. Les fumeurs basculeront vers la vapote et non l’inverse, surtout chez les jeunes où l’effet « imitation » est un paramètre constant. Il rappelle tout de même que la cigarette traditionnelle à base de tabac, principale cause du cancer du poumon donc mortelle et créant une véritable dépendance, est en vente libre ; alors que la cigarette électronique (dont la nocivité est estimée à 400 fois moins grave) fait l’objet de tous les débats et interdictions.
En substance, M. Etter propose qu’on arrête de freiner l’accès à la cigarette électronique sous peine de voir les vapoteurs repartir vers le tabac et surtout que l’on arrête de pointer du doigt la nicotine et de la rendre responsable de tous nos maux, au nom de la morale…

Source : Unige

voopoo

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